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Projet 4×3 – Interview de Guillaume Pinard

Le projet 4×3 a été imaginé par l’association Lendroit Editions. Il propose 3 panneaux en format 4×3 (types panneaux publicitaires), accueillants des œuvres d’artistes au milieu de la ville de Rennes : 75 avenue Aristide Briand.

Le rôle de Self Signal dans ce projet ?

Nous avons travaillé avec Lendroit Editions en tant que poseur. C’est un projet que nous trouvons intéressant et atypique. C’est pour cela qu’ après avoir interrogé Mathieu Renard, directeur de Lendroit Editions nous vous proposons le point de vue de l’artiste qui a inauguré le projet : Guillaume Pinard.

Nous vous proposons d’en apprendre plus sur ce projet à travers son interview.

Interview

Bonjour Guillaume,

Afin d’en savoir un peu plus sur vous, pouvez-vous vous présenter en quelques mots : 

Je suis artiste, je vis à Rennes où j’enseigne à l’Eesab et je suis représenté par la galerie Anne Barrault à Paris.

Comment s’est passée la « rencontre » et l’annonce du projet avec Lendroit Éditions ? 

Je connais bien Lendroit éditions, j’ai eu l’occasion de travailler avec cette association à de nombreuses reprises. C’est même le premier lieu qui a présenté mon travail à Rennes lorsque je m’y suis installé il y a sept ans. C’est donc une histoire de fidélité et de confiance respective pour inaugurer un projet compliqué et ambitieux à l’échelle de cette structure.

Avez- vous accepté directement la proposition de Lendroit Éditions ?

Oui, j’ai tout de suite accepté. Je voyais dans cette opportunité, la possibilité de montrer mon travail sous une autre forme, un autre contexte.

Combien de temps ce travail vous a pris ?

Nous sommes partis d’un corpus d’œuvres qui existait déjà. Le choix s’est fait en concertation avec Mathieu Renard. Le travail a consisté à faire une sélection pertinente vis-à-vis de la situation des panneaux et de la double séquence de trois images que cette situation propose. Il a aussi fallu faire photographier les œuvres en haute résolution pour qu’elles puissent supporter l’agrandissement.

Qu’avez-vous pensé de l’idée de ce projet et du format 4×3 ? 

Ça m’intéressait de montrer mes images sur des supports publicitaires. Quoique ces trois nouveaux panneaux n’aient jamais été plantés pour y diffuser de la publicité, on n’y pense forcément. C’est cette ambiguïté, ce malentendu qui m’a intéressé, cette possibilité de promouvoir d’autres images, d’autres contenus. Je pense que c’est l’intérêt de ce projet.

Ce format est intéressant en raison du standard qu’il représente. À partir de formes et de formats identifiées, je trouve que le trouble d’un déplacement est toujours plus saisissant.

Avez-vous l’habitude de peindre ce genre d’univers ?

Ce type de réalisation est plutôt récent, mais les animaux sont présents dans mon travail depuis le début.

Cela vous a-t-il inspiré pour de futurs projets ou réalisations ?

Oui, j’aimerais beaucoup retravailler dans l’espace urbain. Ce cadre a la capacité d’amplifier les contenus, de rendre les images plus affirmatives.

Où pouvons-nous retrouver vos œuvres ?

J’expose jusqu’au 18 janvier à l’École des Beaux-Arts de Nantes avec Nina Childress et j’ai plusieurs autres expositions à venir. La prochaine se déroulera à l’Artothèque de Caen à partir du 8 février. Par ailleurs, je montre régulièrement mon travail à la galerie Anne Barrault.

Encore merci à Guillaume d’avoir accepté de répondre à nos questions ! 

Retrouvez l’interview de Mathieu Renard, directeur de l’association Lendroit Editions : ici.