Alors que les ralentisseurs classiques types dos d’âne et trapézoïdaux sont fortement réglementés à raison de dimensions et précautions imposées pour leur pose ; les coussins berlinois constituent un réel avantage, tant grâce à leur facilité d’implantation qu’aux moindres coûts qu’ils engendrent. Aujourd’hui, découvrez dans cet article nos conseils pour bien implanter vos coussins berlinois !
Comment fonctionnent-ils ?
Mis en place dans des zones où la vitesse maximale est de 30 km/h, le coussin constitue une surélévation implantée sur la chaussée (à l’inverse du dos d’âne, qui est une modification directe de la chaussée).
Concernant leur forme, ils ne doivent pas s’étendre sur l’intégralité de la chaussée. En effet, ils sont optimisés pour faire en sorte de ne pas ralentir la circulation des bus et poids lourds, et permettre aux deux roues de passer sur les côtés de celui-ci.
Il existe deux types de coussins berlinois : en béton, ou en caoutchouc (représentant 80% de ceux qui sont posés).
Qui est mis en cause en cas de non-conformité ?
C’est la responsabilité pénale et administrative du maire qui peut être engagée si un accident est provoqué par un ralentisseur de plus de 10cm de hauteur. Sauf dans le cas où l’usager n’a pas respecté le code de la route.
Une législation plus souple pour les coussins berlinois
Contrairement aux ralentisseurs dos d’âne et trapézoïdaux, les coussins berlinois ne sont pas régis par des textes réglementaires et des normes officielles. Cependant il est encadré par le « Guide des coussins et plateaux » publié par le CEREMA.
On peut aussi préciser que les coussins ne peuvent être implantés :
» – sur des voies où le trafic est supérieur à 6000 véhicules en moyenne par jour,
– sur les voies desservant des centres de secours (sauf accord des services concernés),
– à moins de 200 mètres des limites d’une agglomération,
– sur les voies dont la pente est supérieure à 6%,
– dans les virages de rayon inférieur à 200 mètres et en sortie de virages à une distance de moins de 40 mètres,
– sur ou dans un ouvrage d’art (pont, tunnel…) et à moins de 25 mètres de part et d’autre,
– sur les chaussées comportant plus d’une voie de circulation par sens. »
virages.com
Un signalement adapté
Chaque coussin doit être signalé par de la signalisation verticale.
En présignalisations doivent être disposés un panneau A2B placé en fonction de la disposition du coussin, et un B14 pour signaler la vitesse maximale autorisée (30km/h).
Une dernière signalisation doit être disposée au niveau de l’obstacle, à savoir un C27.
A2B
B14
C27
Dos d’âne et coussins berlinois, quelle différence ? Retrouvez ci-dessous une infographie complète réalisée par le SER.
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